La récolte et la production du sirop d’érable font partie de la tradition de notre pays, une tradition précieuse que je souhaite transmettre aux générations futures.
Regardez notre drapeau du Canada avec la feuille d’érable à sucre en plein centre. C’est le plus beau drapeau du monde entier. Quelle belle façon de rendre hommage à ces Indiens des Premières Nations! Ils ont su observer la nature pour y découvrir un précieux liquide. Ils nous ont transmis leur savoir-faire afin de récolter la sève de l’érable à sucre et de la transformer en sirop d’or savoureux. Voilà une autre façon de saluer cette magnifique nature, riche, royale et généreuse.
Au fil de mes voyages, je réalise que je porte une partie de cette tradition. Pour moi, cette palette de tire d’érable ne représente pas un simple morceau de bois. Elle transmet un bonheur délicieux, une histoire traditionnelle et une culture ancestrale que je savoure de printemps en printemps. Je me sens choyé d’appartenir à cette culture et de perpétuer ce savoir-faire de mon pays, le Canada.
Le sirop d’érable du Maple man est fabriqué à son érablière de Sainte-Marie-de-Beauce (Saint-Ange), une région du Québec située à 45 minutes de la ville de Québec, capitale de la province. L’érablière est constituée de près de 2 500 arbres. L’eau d’érable est bouillie dans des bassins en acier inoxydable, qui sont déposés sur un feu de bois.
Le Maple man privilégie une technique ancestrale afin de transformer son sirop d’érable en un produit de qualité. La collecte de l’eau d’érable se fait avec des seaux, qui sont transportés jusqu’à la cabane à sucre à l’aide d’un cheval. Puis, toujours selon la méthode ancestrale, l’eau est lentement amenée à ébullition sur un feu de bois d’érable. Il s’agit d’un travail respectant le rythme de la nature, puisque aucune machinerie industrielle ou outillage de haute technologie n’est utilisé dans le processus de transformation de l’eau d’érable.
Le sirop d’érable de La Grande Coulée est donc un produit biologique à 100 %. Aucun agent de conservation n’y a été ajouté.
Au contact de cette neige, le liquide chaud refroidit, durcit instantanément et donne une friandise qu’on déguste telle quelle avec une cuillère, une petite palette de bois ou un petit bâtonnet ! Voilà ! Chaque petit bec sucré peut alors profiter du plaisir de goûter de la tire sur la neige.
- André Croteau, L’érablière et sa cabane : Les quatre saisons - 1997
En effet, la réserve d’amidon se concentre au court de l’été, puis la coulée se concrétise le printemps suivant. Une bonne gelée pendant la nuit arrête la montée de la sève et une température de quelques degrés en haut de zéro pendant le jour, ce sont deux conditions pour obtenir une coulée abondante.
- Paul-André Leclerc, La belle histoire des sucres - 1991
Le contenu complet d’une tôle ou d’une casserole de sirop que l’on transvide dans un baril constitue une coulée; celle-ci varie généralement entre cinq et huit gallons de sirop d’érable.
- Jean-Claude Dupont, Le temps des sucres - 2004